Labote
Iseult
Photographies, sculpture, installation.
Genève
+4179 310 88 72
iseult.labote@gmail.com

Vanna Karamaounas étudie l’histoire de l’art et les sciences politiques à l’Université de Genève de 1979 à 1984. En 1990, elle crée la publication L’Art à Genève, éditée jusqu’à ce jour.

À partir des années 90 elle réalise des tableaux photographiques et expose ses premières œuvres sous le nom d’Iseult Labote. De nombreuses expositions suivront, variant les techniques (photographie, sculpture, vidéo, installation), ainsi que des voyages en Asie, en Europe et aux Etats-Unis.

L’homme et sa capacité à construire et à se reconstruire, les enjeux socio-économiques contemporains ainsi que son histoire familiale marquée par l’exode constituent des bases de réflexion fondatrices de son œuvre.

Depuis les années 2010, Vanna Karamaounas aka Iseult Labote vit et travaille à Genève et à Berlin.

INTENTION DE L'ARTISTE

Paysages Urbains : « Au travers de mon travail sur les Paysages Urbains, je m’attache à révéler la grandeur de l’architecture et de l’urbanisme en valorisant les matières, les objets, leur forme, leur couleur ou des détails. Le sens abstrait des matériaux bruts que je tente d’approcher témoigne de l’acte de la créativité humaine. L’Homme, sa force à construire sans relâche ainsi que son processus de création sont au centre de mes préoccupations. Par conséquent, jouant entre abstraction et représentation, mes photographies reconnaissent le long processus de création fait par les travailleurs ouvriers avec dextérité et patience.

À l’affût de détails insoupçonnés, j’attends le moment exact où la lumière transformera la matière en lui rendant sa primordiale beauté, pour en dévoiler au mieux les textures et ainsi, les décontextualiser de leur origine triviale. Dimensions rhétorique et métaphorique. Par cette recherche, je fonde un nouvel ordre perceptuel, je crée des doutes en troublant nos sens dans l’exploration de l’espace et du temps. J’interroge et défais nos certitudes. L’objet ne retrouve plus son sens premier et la réalité est dématérialisée.

Expérience esthétique et plaisir visuel proviennent de la valeur conceptuelle de la validité historique et de l’utilisation de chaque matière industrielle. Les politiques du travail et du labeur ont toujours été des thèmes centraux dans les études de l’art et des sciences politiques. Le travail et ses conditions sont omniprésents dans mes recherches et dans ma démarche artistique. Je préfère garder un point de vue désintéressé de ces sites, où la présence humaine domine par son absence pour ne laisser que des traces. Quant à la matérialité brute, elle est sublimée. Toujours en quête de nouveaux sites de construction et d’environnements urbains, mes photos font allusion à la peinture avec le but de magnifier l’image dans la sphère du non-visible. »

Paysages Socio-politiques : « Cette force propre à l’Homme à construire ou à se reconstruire me fascine depuis toujours. C’est la racine, le fondement de mon travail. Chacun en grimpant dans son arbre généalogique trouvera trace d’exode. La question de l'exode et de l'enracinement, la souffrance, la survie et aussi la capacité à bâtir au-delà du territoire qui définit l'identité m'interpellent; ma famille a fui l'Asie Mineure lors de l'incendie de Smyrne en 1922. L’exode, c’est une histoire personnelle ou collective qui fait partie des plaies mal cicatrisées et parfois oubliées de notre mémoire ».

 

COLLECTIONS

- Fonds Cantonal d’Art Contemporain (FCAC), Geneva
- MAMCO, Musée d’Art Moderne et Contemporain, Geneva
- Banque Darier, Geneva
- J. F. Costopoulos Foundation, Athens
- ArcelorMittal, Luxembourg
- ARES Collection, London
- The National Bank of Greece, Athens
- State Museum of Contemporary Art, Greece