Les lieux improbables où je ne suis plus retourné Un jour sans fin. Les chiens s’’invitent dans l’histoire. Roma Termini. Le café au bar à 300 lires et peut-être en prime quelques effluves maritimes. Léviter sur un losange bombé. Toutes ressemblance avec des personnes croisées n'est pas fortuite. Un jour sans fin. Quatre directions s’offrent à moi Vers Carouge Vers l’ancienne ville Vers la gare. La bise est forte, je flotte quelques instants, je somnole traversé par des pensées contradictoires. Aller vers la Jonction.? Plusieurs cosmonautes printaniers se hâtent. j’ai un job, je suis déjà en retard. Chercher une cohérence avec les premiers croquis très contrastés. les saisons à peine discernables, habits des figurants, feuilles, deux milles vingt les fêtes foraines muettes. Apprécier les grâces fugaces d’un printemps puissant. Parcourir, en quête de sens, les berges de l’Arve. Le chien ne m’accorde qu’un bref coup d’oeil. Il joue avec une belle tranche de viande crue Se l’approprie tranquillement. La hume, la croquer, la lâche, s’éloigne, la mordille comme pour lui donner vie. Les figurants passent en silence énergie retenue, insomnie, livrés aux écrans portatifs, parfois s’effleurent . Aller vers l’embellie. Coups d’oeil demis-sourire, déjà connivence. Courant d’air.