Panchaud
Martin
Art narratif / Dessin vectoriel
Zurich
m@martinpanchaud.ch

Martin Panchaud est né en 1982 à Genève (Suisse) et vit depuis quelques années à Zurich. Artiste/Auteur, il a réalisé plusieurs publications, des grands formats narratifs et des récit dans un style visuel minimal.

Martin Panchaud est un aimable OVNI, auteur, artiste, dompteur de machines; un soupçon hérétique (un auteur de BD qui dessine par machine interposée - dessin vectoriel, joyeux inventeur, capable aussi d’être sombre. 

Chaque nouvel ouvrage s’intègre dans ce qui est désormais un vaste cycle de travail où les lecteurs et leur capacité d’interprétation jouent un rôle capital, car c’est à eux qu’il revient de se saisir de ce que l’image met en action et de lui donner sa tonalité définitive. 

Son honnêteté artistique a valu à Martin Panchaud une reconnaissance qui ne cesse de croître depuis les années 2010 et qui concerne aussi bien le contenu de ses propositions narratives que les inventions formelles qui lui permettent de le diffuser. Parmi ses réalisations les plus populaires, on peut citer la spectaculaire adaptation de l’épisode IV de Star Wars (2016) : un rouleau 123 mètres de long qui reproduit séquence par séquence l’intégralité des scènes de l’épisode, en vue aérienne, au moyen de schémas, vignettes et pictogrammes. 

Die Farbe der Dinge (Edition Moderne, 2020), se déploie à nouveau dans un espace plane : succession de vues plongeantes où se combinent différents outils infographiques. Plusieurs fois primé, (Prix suisse de littérature jeunesse 2021, Prix littéraire de la ville de Zurich 2020, Prix Delémont’BD de la meilleure première œuvre suisse de bande dessinée 2020) ce livre vient d’être traduit en français (La couleur des jours, Editions çà et là, à paraître en septembre 2022) 

Mais tandis que l’infographie vise essentiellement à synthétiser, simplifier, réduire pour s’adresser au plus grand nombre en optimisant l’effort de communication, éliminant au passage le texte, la phrase, La couleur des Choses ne cesse de multiplier les niveaux de lecture, charriant son lot de questions, de débat, de révolte. A la prolifération de formes simplificatrices et vides, à l’écrasant pouvoir de normalisation des outils de communication, Martin Panchaud oppose une expression marquée par cet empire, certes, mais que sa générosité et sa sensibilité retourne comme un gant pour y inscrire la réalité des émotions et la valeur de la rencontre - dont la communication n’est que l’impuissant et maigre substitut.